La référence LX1484 lui est familière. Markus Kohler, directeur de Skoda en Suisse, prend le premier vol avec Swiss de Zurich à Prague en moyenne une fois par mois. Mais ce n’est qu’exceptionnellement qu’il prend son petit-déjeuner dans le légendaire Café Savoy, entre la Vltava et le téléphérique de Malá Strana. «Les réunions ont généralement lieu dans un immeuble de bureaux à l’aéroport – ou directement à l’usine de Mlada Boleslav, à 50 kilomètres de Prague.»
Le but de sa visite: le nouveau langage du design de Skoda. Au programme, une rencontre avec le designer en chef, Oliver Stefani. Son objectif: «Nous voulons que nos clients choisissent une Skoda pas seulement parce qu’elle est pratique, qu’elle offre beaucoup d’espace et un rapport qualité/prix incomparable », explique Stefani. Les conducteurs doivent aussi apprécier la voiture, sa forme et son apparence et avoir un lien émotionnel avec elle. La pensée purement rationnelle doit céder la place à davantage d’enthousiasme et de plaisir. Et «simply clever» doit devenir «simply surprising». Stefani souligne: «Notre nouveau langage de design est plus émotionnel, plus dynamique et plus fluide.» Pour lui, il est clair que les émotions suscitent l’enthousiasme et permettent généralement d’atteindre plus de gens.
Markus Kohler est également satisfait. Voici déjà plusieurs années qu’il est sur la voie du succès avec Skoda en Suisse. Maintenant, la marque va devenir encore plus attrayante. Cette success story a été lancée en 1991 lors de la fusion de Skoda et Volkswagen AG. Et le pionnier de l’automobile et fondateur d’Amag, Walter Haefner, a une nouvelle fois fait montre de son talent: il a immédiatement senti les grandes opportunités qui s’offraient à cette marque en Suisse. «Quand Amag a importé la première Skoda en 1992, elle a vendu 60 véhicules», se souvient Kohler. En 2003, il y en avait déjà environ 4500 et aujourd’hui, ce chiffre atteint presque 20 000 véhicules chaque année. Markus Kohler dirige la marque Skoda en Suisse depuis 2011 et a joué un rôle majeur dans son ascension vers le top 10 des marques avec une part de marché de plus de 6%.
Markus Kohler est également satisfait. Voici déjà plusieurs années qu’il est sur la voie du succès avec Skoda en Suisse. Maintenant, la marque va devenir encore plus attrayante. Cette success story a été lancée en 1991 lors de la fusion de Skoda et Volkswagen AG. Et le pionnier de l’automobile et fondateur d’Amag, Walter Haefner, a une nouvelle fois fait montre de son talent: il a immédiatement senti les grandes opportunités qui s’offraient à cette marque en Suisse. «Quand Amag a importé la première Skoda en 1992, elle a vendu 60 véhicules», se souvient Kohler. En 2003, il y en avait déjà environ 4500 et aujourd’hui, ce chiffre atteint presque 20 000 véhicules chaque année. Markus Kohler dirige la marque Skoda en Suisse depuis 2011 et a joué un rôle majeur dans son ascension vers le top 10 des marques avec une part de marché de plus de 6%.
Il commencé sa carrière en 1982 comme apprenti chez Amag
Sa particularité: au cours des deux dernières années, l’Octavia a été la voiture la plus vendue et la plus populaire en Suisse. Auparavant, la Golf s’était maintenue au sommet depuis 1976 avant de céder la place à l’Opel Astra en 1992. La nouvelle voiture préférée des Suisses a été lancée en 1996, mais Skoda a frappé un grand coup en 1999 avec l’Octavia 4x4 TDI. En plus d’être dans l’air du temps, elle était parfaitement adaptée aux besoins de la clientèle suisse avec une transmission intégrale et un moteur diesel économique mais puissant. Elle est pour ainsi dire devenue l’incarnation même de la marque. En chiffres, cela signifie qu’à ce jour, plus de 130 000 Octavia ont été vendues en Suisse.
Kohler et Skoda – une affaire qui roule. La force de la marque: sa modestie. Tandis que beaucoup d’autres patrons attirent l’attention par leurs bavardages marketing, le travailleur convainc par son expertise. Ce n’est pas étonnant puisqu’il a appris le métier avec et autour des voitures en commençant tout en bas de l’échelle. Personne ne peut le tromper. «J’ai commencé par un apprentissage de mécanicien automobile chez Amag en 1982», raconte-t-il. Son ascension a ensuite été rapide: en 1991, il entre chez Ex Novo, la filiale de véhicules d’occasion de Mercedes, en tant que chef de produit. En 2005, Kohler rejoint Skoda en tant que directeur commercial.
Kohler et Skoda – une affaire qui roule. La force de la marque: sa modestie. Tandis que beaucoup d’autres patrons attirent l’attention par leurs bavardages marketing, le travailleur convainc par son expertise. Ce n’est pas étonnant puisqu’il a appris le métier avec et autour des voitures en commençant tout en bas de l’échelle. Personne ne peut le tromper. «J’ai commencé par un apprentissage de mécanicien automobile chez Amag en 1982», raconte-t-il. Son ascension a ensuite été rapide: en 1991, il entre chez Ex Novo, la filiale de véhicules d’occasion de Mercedes, en tant que chef de produit. En 2005, Kohler rejoint Skoda en tant que directeur commercial.
Il apprécie la collaboration avec les responsables en République tchèque. «Les gens sont très collégiaux, ils ont un grand savoir-faire et sont fiers de leur passé.» Cela l’impressionne. Pour lui, le slogan «Tradition avec un avenir» est plus qu’un simple slogan publicitaire. «Les gens le ressentent.» A Mlada Boleslav, Vaclav Laurin et Vaclav Klement ont tout d’abord fabriqué à partir de 1895 des vélos, puis desmotos et dès 1905 leur première voiture sous le nom de Laurin & Klement. En 1925, ils ont fusionné avec les usines Skoda de Plzeň. L’année prochaine, Skoda fêtera son 125e anniversaire. Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 35 000 personnes et est présente sur plus de 100 marchés dans le monde entier. Et chaque année, plus d’un million de voitures sortent de la chaîne de montage.
«Je parcours environ 1000 kilomètres sur mon vélo»
«Cette année aussi, les événements majeurs s’enchaîneront», selon M. Kohler. Il attend avec impatience le lancement sur le marché du successeur de la Rapid, la Scala: «En décembre dernier a eu lieu la première mondiale. En juin, cette voiture compacte sera disponible en Suisse.» Il attend beaucoup de ce véhicule. Elle mesure dix centimètres de plus que la Golf, leader dans ce segment. Cela crée beaucoup d’espace dans le coffre et sur la banquette arrière. Skoda veut non seulement rendre la vie difficile à VW, mais aussi à d’autres concurrents comme la Renault Megane ou la Hyundai i30. De plus, la Scala est le premier modèle doté du nouveau langage de design. La Cendrillon devient un prince charmant. Le porte-à-faux à l’avant n’est pas le seul élément qui rappelle le concept car Vision RS présenté l’automne dernier à Paris – la joie de vivre remplace l’utilisation quotidienne.
«Et ce n’est pas tout», s’enthousiasme Kohler. A Genève, le Crossover, un nouveau modèle dans le segment des SUV compacts, sera présenté en première mondiale. Au début de l’automne, une Superb revisitée suivra avec, entre autres, un moteur hybride plug-in. En hiver, le temps fort sera le lancement du nouveau break Octavia. Et pour électromobilité, Skoda présentera la Citigo E. «Une gamme magnifique», promet Kohler. D’ici 2020, Skoda surprendra avec un total de 20 nouveaux modèles, et d’ici 2025, 10 véhicules purement électriques ou hybrides devraient être mis sur le marché. Kohler a encore un autre projet sous le coude: «L’Octavia RS fonctionne très bien en Suisse. Au total, nous avons une part de RS d’environ 20 pour cent. Avec le Kodiaq RS, nous espérons doubler ce chiffre.»
L’avenir réserve donc à Markus Kohler un programme chargé et de grands défis. Où recharge-t-il luimême ses batteries? Kohler rit. Avec un sourire, il évoque ses loisirs, aussi bien actifs que passifs. «Je parcours environ 1000 kilomètres par an sur mon vélo», dit-il. Mais il aime également se détendre en roulant sur sa Harley remise à neuf par ses soins. «Et ma famille me donne beaucoup d’énergie, avec mon fils de 12 ans et ma fille de 18 ans.» Pragmatisme, réalisme et joie de vivre. Typiquement Kohler, typiquement Skoda.
Max Fischer
«Et ce n’est pas tout», s’enthousiasme Kohler. A Genève, le Crossover, un nouveau modèle dans le segment des SUV compacts, sera présenté en première mondiale. Au début de l’automne, une Superb revisitée suivra avec, entre autres, un moteur hybride plug-in. En hiver, le temps fort sera le lancement du nouveau break Octavia. Et pour électromobilité, Skoda présentera la Citigo E. «Une gamme magnifique», promet Kohler. D’ici 2020, Skoda surprendra avec un total de 20 nouveaux modèles, et d’ici 2025, 10 véhicules purement électriques ou hybrides devraient être mis sur le marché. Kohler a encore un autre projet sous le coude: «L’Octavia RS fonctionne très bien en Suisse. Au total, nous avons une part de RS d’environ 20 pour cent. Avec le Kodiaq RS, nous espérons doubler ce chiffre.»
L’avenir réserve donc à Markus Kohler un programme chargé et de grands défis. Où recharge-t-il luimême ses batteries? Kohler rit. Avec un sourire, il évoque ses loisirs, aussi bien actifs que passifs. «Je parcours environ 1000 kilomètres par an sur mon vélo», dit-il. Mais il aime également se détendre en roulant sur sa Harley remise à neuf par ses soins. «Et ma famille me donne beaucoup d’énergie, avec mon fils de 12 ans et ma fille de 18 ans.» Pragmatisme, réalisme et joie de vivre. Typiquement Kohler, typiquement Skoda.
Max Fischer